Si de nombreuses initiatives en faveur de l’accueil d’enfants en situation de handicap en ACM (centre de loisirs, séjours de vacances...) se développent, les animateurs en situation de handicap restent pour l’instant un sujet où peu d’initiatives existent.

Pour autant, le BAFA représente un engagement. Il est souvent vécu par les jeunes animateurs comme la possibilité d’être utile à la communauté, de prendre une place réelle dans la société (cf enquête Profil et devenir des stagiaires BAFA ) [1]. Donner la possibilité à des jeunes en situation de hadicap de vivre cette expérience va dans le sens d’une intégration pleine et entière des personnes en situation de handicap.

Le BAFA est une des formations qui touche le plus de jeunes d’origines très diverses, ainsi, pour la Loire-Atlantique, 1311 personnes ont terminé leur BAFA pour l’année 2008. Il nous semble dès lors important qu’il s’ouvre aussi au public ciblé.

L’inclusion n’est pas le fait que soit attribuée une place au sein de la communauté mais bien plus la possibilité pour chaque personne de choisir sa place et de la constuire. En ce sens, l’expérience que peuvent créer des jeunes au travers de l’animation volontaire participe d’une affirmation et d’une reconnaissance de leurs places et de leurs droits.